Le label Eglise Verte.E

                         

 

                  L’Eglise s’engage, notamment à Loos, dans une démarche d’évaluation et d’amélioration pour progresser dans le « label Eglise verte ».

                  Ce label est un outil à destination des Eglises locales, des mouvements et établissements chrétiens qui veulent s’engager pour le soin de la création. 

                   Aujourd’hui à Loos, un petit groupe de personnes (dont notre curé bien sûr) s’engage dans ce projet d’évaluation de notre impact (en tant qu’Eglise) et par la même de comment améliorer cet impact.

                  C’est un outil d’encouragement et de progression à réévaluer en permanence pour rester ajusté aux objectifs. Il a été initié suite à la COP 21 qui s’est intéressée aux questions environnementales et suite à l’encyclique du pape François « Laudato Si » qui appelle à entreprendre des démarches durables pour protéger notre « maison commune » qu’ est la terre.

            Il s’agit de faire le diagnostic des pratiques existantes puis de  cibler certaines actions à mettre en œuvre pour progresser dans les 5 niveaux proposés afin de se rapprocher des objectifs. Sont évalués 5 critères :

              - les célébrations et la catéchèse

              – les bâtiments – le terrain

              – les engagements au niveau local et global

              – les modes de vie.

            Il peut y avoir jusqu’à 70 items à évaluer par critère pour répondre objectivement.

         

            C’est aussi un outil d’ouverture, c’est une image à donner d’une Eglise plus « verte », plus positive, plus en lien avec notre Terre et ses locataires . Il faut faire le constat, ensemble, qu’on peut mieux tout gérer.

             Cela peut permettre aussi de fédérer nos communautés chrétiennes et d’étendre nos objectifs à d’autres (associations, groupes…).

                L’Eglise se doit d’être « moteur », de donner l’exemple de vouloir se conduire en meilleure harmonie avec son environnement, elle doit le dire et le faire dans la mesure du  possible. Pour coller à ces préoccupations un film sera proposé en septembre à Humanicité « le patriarche vert » et il y aura au centre du Haumont des journées tournées vers nos pratiques écologiques qui devraient devenir nos pratiques naturelles premières.

              Chaque être humain doit se sentir concerné et impliqué dans cette évolution de nos pratiques.

             L’Eglise prend, avec cet outil mis à sa disposition encore plus conscience de sa responsabilité envers notre terre nourricière qui doit rester belle et accueillante et que nous malmenons sans cesse même sans parfois nous en rendre compte.